vendredi 11 juillet 2008

Médecines du Monde dans le magazine de la santé

Dans le cadre du programme "le magazine de la Santé" sur la Cinquième (sur les réseaux câblés, satellite et TNT en France+DOM-TOM, Belgique, Luxembourg, Andorre, Monaco et Suisse) en juillet 2008 était proposé une série de dossiers sur les médecines du Monde: chine, ayurvéda, chamane, hypnose...
Avec le sérieux et l'intégrité que l'on reconnait aujourd'hui partout à cette émission médicale, ce sont des dossiers qui ne manqueront certainement pas de vous intéresser.
Vous trouverez aussi sur la toile les vidéos correspondantes, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir transmettre les liens dans les réoponses à cet article, merci, le RPE



La médecine tibétaine est vieille de plus de 2 500 ans. Elle se pratique essentiellement au Tibet, au nord de l'Inde et au Népal. Au fil des siècles, elle s'est inspirée des principes médicaux ayurvédiques, grecs, persans et chinois.

Comme dans la plupart de ses consœurs traditionnelles, la médecine tibétaine envisage l'homme comme un tout, où le corps et l'esprit interagissent étroitement.

Elle est aussi liée à la tradition bouddhiste, selon laquelle toute maladie résulte de "trois poisons" de l'esprit : le désir excessif, la haine et l'ignorance.

Il existe même un bouddha de la médecine. Son corps de couleur bleue indique qu'il est une émanation du pouvoir de guérison. Dans une main, il tient un myrobolan, l'un des fruits les plus efficaces de la pharmacopée, selon la tradition tibétaine. Dans l'autre main, un bol d'aumône renferme trois nectars : l'un soigne les maladies, l'autre prévient du vieillissement et le dernier illumine l'esprit.

La fonction de ce bouddha est de délivrer les êtres vivants des maladies physiques et mentales en leur accordant des bénédictions.

Les cérémonies, les rituels et les remèdes étaient historiquement prodigués par des moines-médecins formés dans les monastères. Mais dés 762 fut créée la première école de médecine tibétaine. Cette école appuyait son enseignement sur les quatre tantras de médecine. Ils constituent la plus ancienne encyclopédie de médecine tibétaine. Ils répertorient plus de 1 600 maladies, décrivent les méthodes de soins, qui utilisent jusqu'à deux mille types de plantes et une cinquantaine de minéraux. Aujourd'hui, ces tantras sont la base de cette médecine traditionnelle.

C'est dans le nord de l'Inde, à Dharamsala, que sont formés les médecins tibétains. Après son exil, le quatorzième dalaï-lama a fondé un nouvel institut de médecine et d'astrologie tibétaines pour leur permettre de survivre à l'invasion chinoise du Tibet.

Pour finir, sachez que la médecine tibétaine est particulièrement reconnue dans le traitement des maladies chroniques tels rhumatismes, arthrite, ulcères, problèmes chroniques de digestion, asthme, eczéma et problèmes de foie.

Il y a aussi des dossiers qui peuvent répondre à vos questions sur les thérapies dites douces ou alternatives ou bien aussi des problèmes de société:

par exemple

Les Jeux vidéo

Violents, abrutissants, sources d'inactivité physique et de renfermement sur soi... les jeux vidéo ont mauvaise réputation. La réalité virtuelle peut-elle avoir de bons côtés ? Une question d'importance, puisque aujourd'hui, trois foyers sur dix sont équipés d'une console de jeux et que la France compte environ 15 millions de "mordus" des jeux vidéo...

Première idée reçue : lorsqu'ils jouent, vos enfants vous paraissent vautrés devant leur écran d'ordinateur. Vous avez l'impression qu'ils sont totalement passifs. Détrompez-vous ! Des recherches ont en effet prouvé qu'une pratique modérée des jeux virtuels pouvait développer un certain nombre de compétences, comme une acuité visuelle aiguë, une bonne représentation de l'espace en trois dimensions ou encore la capacité de faire plusieurs choses en même temps.

Les jeux vidéo peuvent donc avoir du bon, à condition de savoir éteindre son ordinateur. Car une pratique excessive de cette activité peut parfois conduire à une dépendance, que certains comparent à celles de l'alcool ou des jeux d'argent. Heureusement, aujourd'hui, cette nouvelle forme d'addiction reste encore très exceptionnelle.

Les plus susceptibles d'engendrer cette dépendance sont les jeux en réseau massivement multi-joueurs, qui ne s'arrêtent jamais, comme le World of Warcraft.

Pour éviter ce genre de dérives, les parents doivent s'intéresser aux jeux de leurs enfants. C'est déjà un moyen de surveiller la nature de ces jeux. Il faut aussi qu'ils imposent des règles. Par exemple, pour un enfant de 3 ou 4 ans, une limitation à une demi heure de jeu par jour semble la bonne mesure.

Lorsqu'ils pratiquent raisonnablement, les enfants peuvent en tirer certains bénéfices. Ils peuvent même apprendre en jouant. Ils doivent observer leur environnement, construire des hypothèses, résoudre des énigmes... C'est de la logique, exactement comme pendant les cours de maths à l'école.

Donc, si votre enfant fait un blocage à l'école, peut-être suffirait-il de lui faire comprendre que s'il est excellent dans les jeux vidéo, il peut très bien réussir aussi en maths. Au-delà de ces blocages, les jeux peuvent même être utilisés par certains psychanalystes pour faire face à des difficultés plus importantes comme les troubles du comportement, l'autisme, l'hyperactivité...

Ainsi, les jeux vidéo ne sont pas forcément diaboliques... Ils peuvent également avoir des vertus pédagogiques, et même thérapeutiques. A condition, bien sûr, de ne pas dépasser les doses prescrites. En France, l'image des jeux vidéo commence tout juste à changer et l'idée de leur donner une place à l'école ou dans certains services hospitaliers fait doucement son chemin.