vendredi 22 février 2008

Fillon : "La dérive sectaire doit être combattue"

NOUVELOBS.COM | 06.06.2008 | 21:54

Le Premier ministre souhaite que la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Milivudes) "soit renforcée et qu'elle puisse régulièrement actualiser la liste des associations considérées comme sectaires".

François Fillon a déclaré jeudi soir 21 février que "la dérive sectaire" doit être combattue en France. Le Premier ministre a ainsi tenté de mettre fin à la polémique ouverte par la directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, qui a déclaré à VSD que les sectes étaient "un non-problème" –elle est ensuite revenue sur ses propos.
Invité du journal de 20 heures de France 2, François Fillon a souhaité que la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Milivudes) soit renforcée, saluant son "travail très important".
"La dérive sectaire doit être combattue. La France est un pays de libertés - chacun a le droit de penser ce qu'il veut, la liberté de conscience, la laïcité c'est justement ça -, mais le rôle de l'Etat, c'est de protéger les familles, c'est de protéger les plus faibles", a-t-il déclaré.
"Non seulement rien ne change, mais la mission interministérielle qui a été mise en place, qui est auprès du Premier ministre et qui restera auprès du Premier ministre, je souhaite qu'elle soit renforcée et qu'elle puisse régulièrement actualiser la liste des associations ou des organisations qui sont considérées comme sectaires", a-t-il poursuivi.
La liste des mouvements considérés comme sectaires en France date de 1995.

"C'est au président de la République de gérer ses conseillers"

"Pour moi, ce qui est important, c'est la détresse des familles lorsque des membres sont pris en main par une secte qui les prive souvent de leurs moyens d'existence, de leur liberté, de leur liberté de conscience", a souligné le Premier ministre.
"Le rôle de la puissance publique, c'est de les protéger, c'est de les combattre, c'est de les traduire devant la justice quand il y a lieu de le faire", a-t-il ajouté.
"Le président de la République a dit de la façon la plus claire qui soit que la politique française, s'agissant des sectes, ne changerait pas. Je vous dis la même chose ce soir", a-t-il martelé.
François Fillon a noté qu'Emmanuelle Mignon avait démenti les propos que lui prête l'hebdomadaire VSD et s'est refusé à commenter la surexposition médiatique des conseillers de l'Elysée, dont il avait pu s'irriter par le passé.
"Je n'ai pas de conseils à donner aux conseillers de la République. C'est au président de la République de gérer ses conseillers", a-t-il dit. (avec Reuters)

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@ COOL
Pari gagné ! Je ne...

22.02 à 23h06

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